Une tumeur cérébrale est une agglomération de cellules cancéreuses ou non qui se sont multipliées de manière rapide et anarchique créant alors une masse qui comprime le cerveau.
Les tumeurs cérébrales entraînent des symptômes plus ou moins spécifiques en fonction de leurs gravités (si elles sont cancéreuses ou non), de leurs tailles et de leurs localisations. Le diagnostic se fait alors suite à des examens neurologiques et cliniques, à des examens d'imagerie (scanner et IRM qui permettent de localiser la tumeur) ainsi qu'un examen anatomopathologique qui permet d'affirmer si la tumeur est bénigne ou maligne.
A l'issue de ce diagnostic précis, les médecins choississent le traitement le mieux adapté au patient (parmi la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie). Le patient peut aussi participer à un essai clinique pendant lequel de nouvelles méthodes de traitement sont mises au point.
Il y a encore quelques années, les patients atteints de tumeurs cérébrales étaient le plus souvent condamnés à une mort certaine puisque les méthodes de détection n'étaient pas assez au point pour obtenir des images précises du cerveau (mise au point du scanner dans les années 80 et de l'IRM dans les années 90). Le diagnostic des tumeurs cérébrales se faisaient alors trop tard (stade 4), lorsque les cellules cancéreuses s'étaient déjà propagées dans les autres organes (métastases). De plus, la mise au point des traitements fut longue étant donné la spécificité des tumeurs (localisation, gravité, taille...) et de la complexité du cerveau. En effet, les traitements doivent être assez aggressifs pour détruire les cellules cancéreuses tout en épargnant les tissus sains.
Actuellement, l'avancée technologique à permis de développer des moyens de détection de plus en plus puissants permettant d'obtenir des images du cerveau précises rendant alors le diagnostic des tumeurs efficace et rapide. Enfin, les techniques de traitement sont en constante évolution notamment grâce aux nombreux essais cliniques qui sont mis en place afin de mettre au point des traitements qui endommagent au minimum le cerveau, évitant alors des effets secondaires souvent irréversibles ce qui rallongent considérablement la vie du patient.